Annexe C : Les commandes UNIX

 

 

7.1 Présentation Générale

C'est un système multi-utilisateurs (identification des utilisateurs au sein du système, super user : utilisateur privilégié), multi-tâches (ordre des tâches, gestion du temps).

En temps que système d'exploitation, son rôle principal est d'assurer aux différentes tâches et aux différents utilisateurs une bonne répartition des ressources de l'ordinateur (mémoire, processeur(s), espace disque, imprimante(s) programme utilitaires, accès aux réseaux et cela sans intervention des utilisateurs : ils les prend en charge et quand les demandes sont trop importantes, l'utilisateur le ressent avec un certain ralentissement, mais normalement le Système V ne se bloque pas.

7.1.1 Un noyau :

Il assure la gestion de la MC, des entrées Sorties de bas niveau et l'enchaînement des différentes tâches, gestion de fichiers etc...

7.1.2 Un ensemble d'outils de Base :

Il se compose :

- de différents interpréteurs de langages de commandes appelés SHELLS ( Bourne-Shell, Korn-Shell, C-Shell)
- de commandes permettant la manipulation des fichiers,
- de commandes permettant la gestion des activités (processus) : création suspension, préemption, communication entre processus.
- d'un éditeur de texte,
- d'outil de traitement de textes,
- de compilateur de langage (C ou Fortran), éditeurs de liens,
- des outils généraux de gestionnaire de source, débogeurs, archiveurs.

7.1.3 Principales caractéristiques du système

Les principales caractéristiques sont :

- un système hiérarchisé de processus et une génétique de processus définissant un ensemble de caractéristiques dont un processus hérite de son parent,
- un ensemble de points d'accès aux services offerts par le noyau dans les applications augmentant en C,
- un aspect multitâche (on peut lancer un processus tout en conservant la main (processus d'arrière plan ou background).
- une création de commande par Schell que l'on peut cataloguer.
- un système de fichiers hiérarchisés,
- une vision unique au travers d'une même interface des différents types d'entrées sorties.
- une réallocation des entrées sorties des processus : Concept de filtrage.

A chaque processus sont associés des fichiers logiques qui sont les entrées sorties standard du processus et par appel système.

On peut associer à chaques fichiers logiques un fichier physique particulier (fichier disque usuel ou ressource), la commande faisant subir la transformation aux données sur l'entrée standard (sans préjuger de fichiers physiques sous jacents) et écrivant les résultats de la transformation sur la sortie standard sont appelés filtres.

7.1.4 Notion de processus

Un programme est un objet inerte (produit par compilation et édition de liens - un processus est une entité dynamique qui permet l'exécution d'un programme ou de programmes différents.

Un processus est donc constitué de :

- un programme (code et données),
- un ensemble d'informations qui constitue le contexte d'exécution (Valeurs des registres du processeur correspondant à l'état d'avancement de l'exécution, pile d'exécution liens avec les utilisateurs et le système d'entrées sorties ... fichiers ouverts.

On peut créer un processus, les faire se synchroniser, les organiser de façon hiérarchique (Fork() : Notion de filiation le fils héritant de tout le contexte du père).

 

Remarque :

On peut lors d'une première approche classifier les différents types de fichiers en deux catégories, selon qu'il ont un contenu disque ou non.

Les répertoires jouent un grand rôle. Ils permettent de structurer l'ensemble des fichiers en arborescence et d'autre part définissent un mécanisme de désignation extérieur des fichiers indépendants de leur localisation dans les tables du système et sur disque.

Ce mécanisme repose sur l'association réalisée dans les répertoires de chaîne de caractères au numéro d'index des fichiers. La désignation extérieur d'un fichier est ainsi réalisé en utilisant un lien associé à ce fichier dans un répertoire, ce répertoire étant lui-même désigné de la même façon dans un autre répertoire.

7.2 Le système de gestion de fichier

La notion de fichier ne se limite pas sous Unix à la simple notion usuelle de fichier disque. Un fichier est un objet typé dont le type permet de définir l'ensemble des opérations qui peuvent être appliqués.

Un fichier correspond à un fichier disque (fichier contenant des données sur disques) ou un fichier ressource. Exemple : terminaux, imprimantes,ou les disques physiques ou logiques, ou la mémoire physique " la Kernel Memory", qui contient les tables du noyau.

A chaque fichier correspond une entrée (i-node) dans une table contenant l'ensemble de ses attributs. Un fichier a comme identification à ce niveau un couple constitué de l'identification de la table et de l'indice dans cette table de l'entrée.

7.2.1 Les i-noeuds :

- identification du prioritaire et du groupe du propriétaire du fichier,
- le type du fichier et les droits d'accès,
- la taille du fichier (pas pour les fichiers spéciaux),
- nombre de liens physiques sur le fichier correspondant au nombre total d'entrée correspondant au fichier dans l'ensemble des répertoires du même disque,
- 3 dates significatives (lecture, modification du fichier et du noeud),
- l'adresse des blocs utilisés par le fichier sur disque (si fichier disque),
- l'identification de la ressource pour les fichiers spéciaux.

7.2.2 Implantation du système de gestion de fichier

L'une des fonctions essentielle du système de gestion de fichier est d'établir la correspondance entre un fichier désigné et son nom de chemin dans l'arborescence et sa représentation physique.

Des volumes logiques son associés au disque physique plusieurs volumes logiques constitue le disque logique.

Le volume logique est composé d'un ensemble de blocs de taille fixe (512 , 1024 pour Système V et BSD 4.1, 4096 BSD 4.2).

Son organisation est décrite par deux structures de données :

1 . Le super bloc pour la description du volume,
2 . La table des descripteurs de fichier (i-nodes),

7.2.2.1 Le super bloc :

Il contient un ensemble d'informations concernant le volume, taille, description des zones, qui constituent l'unité logique de découpages de l'espace mémoire secondaire, à chaque volume on associe une structure standard le volume ainsi formaté logiquement est appelé "SGF".

L'extension de l'arborescence est réalisé par la connexion au volume racine d'un ensemble de système de fichiers : cette connexion est réalisée au cours du montage.

7.2.2.2 Les i-noeud :

Tous fichiers à un descripteur unique (i-node ou i-noeud).

Elle contient des informations caractérisant le propriétaire, les protections, droits d'accès, la liste des blocs physiques caractérisant le fichier, dates de création, de dernière utilisation, de dernière modification, nombre de liens, type de fichier et en plus 13 adresses de blocs (10 adresses directes de blocs la 11 ième entrée va contenir l'adresse d'un bloc qui contient les adresses des 128 blocs suivants. La 12 ième entrée fait idem mais avec 2 indirections, la 13 ième entrée fait idem mais avec 3 indirections, le temps d'accès des fichiers de petite taille est privilégié pour les fichiers spéciaux. Seule les deux premières entrées sont utilisées dans la table et contiennent le numéro de périphérique.

7.2.3 Les différents types de fichiers :

7.2.3.1 Les fichiers ordinaires ou réguliers (regular file):

 

Le contenu non structuré correspond à une suite de caractères caractérisé par sa longueur. Il n'y a pas dans le système aucune notion d'organisation de fichiers (séquentielle, indexée, partitionnée...) l'interprétation et l'organisation des informations qu'ils contiennent sont laissées aux applications!). Les contenus de tels fichiers peuvent être des programmes (binaires - source - des données de programmes utilisateurs - ou systèmes). Ces fichiers sont en fait les résultats.

7.2.3.2 Les fichiers spéciaux :

L'une des originalités d'Unix réside dans le traitement qu'il fait des entrées sorties sur périphériques (terminaux, imprimantes, disques, bandes ).

Pour les utilisateurs, c'est-à-dire d'un point de vue externe, il n'y a pas de différence entre les fichiers ordinaires, les répertoires et les organes périphériques du point de vue de leur référencage.

Mais un fichier spécial est associé à un dispositif d'entrée - sortie physique. Ils sont traités par le système comme des fichiers ordinaires, mais les opérations d'écriture, de lecture activent les dispositifs physiques associés.

A un niveau plus fin :

Les fichiers spéciaux en mode bloc (disques, bandes...) sont réalisés par bloc (taille des blocs étant en général de 512 1024 caractères) et transitent par des caches du système d'entrée sortie.

Les fichiers spéciaux en mode caractère (terminaux) pour lesquels les entrées sorties sont réalisées caractère par caractère et ne transitent pas par les caches précédents.

7.2.3.3 Les fichiers catalogues (répertoires):

Suite de couples i-nodes, nom de fichier

(i-nodes, nom de fichier ) dans i-list

7.2.3.4 Les répertoires (la racine et catalogues)

/BIN et /USR/BIN : contiennent les noms de commandes Unix
/USR/LBIN ou USR/local/BIN: contiennent les noms de commandes particulière à un site donné
/DEV : nom de fichiers spéciaux,
/ETC : nom de fichiers système
/ETC/HOST : donne noms machines et @ IP,
/TMP : contient des références des fichiers temporaires utilisés par les applications systèmes,
/lib : bibliothèque de languages,
/USR/tmp : références des fichiers temporaires des utilisateurs les noms peuvent varier suivant le système !

7.2.3.5 Autres types de fichiers

Les tubes nommés (FIFO) permettant la communication entre processus et introduits dans la version S III d'Unix et repris par la norme Posix.
Les sockets internes sont destinées à la communication bidirectionnelle entre processus (version BSD d'Unix).
Les liens symboliques : BSD qui sont des fichiers sur disque dont le contenu est interprété comme un nom de fichier (conception différente des liens précédents qui sont intégrés dans le SGF).

Structure du répertoire :

C'est un tableau où chaque entrée est utilisée pour spécifier les fichiers attachés à ce répertoire les deux premières entrées sont le répertoire lui-même (.), le répertoire père(..).

Chaque entrée dans le répertoire établit la correspondance entre le nom externe et le nom interne soit un pointeur vers le i-node du fichier concerné.

Session utilisateur :

- Login,
- password,
- home directory,
- working directory,
- nom de compte,
- mot de passe,
- point d'encrage de l'utilisateur dans le SGF,
- répertoire en cause à l'instant

Droit d'accès aux fichiers :

Sous Unix, tout utilisateur possède un numéro de compte et appartient à un groupe particulier. Pour un fichier donné, les utilisateurs du système peuvent être classés en TROIS catégories :

- Propriétaire du fichier,
- Les membres du groupe ( appelé groupe propriétaire du fichier).
- Les autres utilisateurs.

Trois types d'opérations : lecture, écriture, exécution pour un répertoire :

- Exécution : droit de faire figurer ce répertoire dans une référence, ou s'y positionner, en faire son répertoire de travail,
- Lecture : lire les noms référencés dans ce répertoire,
- Ecriture : écrire dans le répertoire et en particulier détruire un fichier même sans aucun droit de lecture ou d'écriture sur ce fichier.

Pour assurer ces protections, le système utilise 9 bits du i-noeud du fichier indiquant pour chaque catégorie d'utilisateurs et chacune des opérations si l'opération est réalisable.

RWX RWX RWX ==> dans l'ordre pour lecture écriture exécution
======>> Owner, group, other
+ Codage RWX R_X __X 111 101 001

7.3 Langage de commandes

7.3.1 La commande :

Nom de commande [-] [arp1...argn]

Plusieurs commandes séparées par :

1) Paramètres optionnels sont donc séparés par -,
2) Arguments auxquels la commande doit être appliquée

7.3.2 Quelques exemples de commandes élémentaires

Commandes utiles

date

Fournit la date et l'heure courante

$ date
Nom jul 6 10:34:35 GMT+0100 1992

who

Liste les utilisateurs effectivement connectés

$ who
root console jul 25 14:58
julius hyp jul 25 16:02
$ who_q : liste des utilisateurs abrégé plus leurn ombre.

Cal
[mois[année]]

affiche le calendrier <==> au mois courant ou à une année ou à un mois d'une année.

Echo [arg]

affiche sur la sortie standard la liste des arguments séparés par des espaces et termine par un caractère de fin de ligne.

Passwd [login]

pour créer ou changer son mot de passe, par défaut le mot de passe de l'utilisateur appelant.

Mail

permet d'envoyer du courrier à un utilisateur

ex : mail login @iles.siera.ups_tlse.frdésignation internet.

 

7.3.2 Commandes de gestion de fichiers

Contenu d'un répertoire ou caractéristiques d'un fichier

ls [-opt.] ref

Si aucune référence n'est donnée en argument, le répertoire de travail (.) est traité. par défaut, les références implicites de fichiers (c'est-à-dire dans les répertoires explorés) commençant par le caractère . ne sont pas traités.

1. : format long d'impression donnant
  d : répertoire,
  l : lien symbolique,
  b : fichier spécial bloc,
  c : fichier spécial caractère,
  p : tube nommé (fifo)
  s : docket Unix
2. Le mode de fichier (bits de protection)
3. Le nombre de liens physiques
4. le propriétaire
5. La taille
6. La date de dernière modification
7. Référence du fichier si le lien symbolique la référence est suivi de --> elle même suivie de la référence du fichier <==> à ce lien symbolique.

-i : Pour chaque fichier le numéro du i-noeud est affiché
-g : idem que l mais sans expression du propriétaire
-a : Les références implicite com-mençant par point sont également traitées.
-t: Impression avec tri dans l'ordre des modifications

(le fichier le plus récemment modifié en tête)

mv[-f]
[-i]
ref_fic.
fic

permet de changer le nom d'un lien physique.
-i : demande de confirmation,
-f : supprime les demandes de confirmation.

On peut mouver un répertoire
ex: $ mv tc unix
affiche /unix/tc

Contenu d'un répertoire ou caractéristiques d'un fichier (suite)

cat
[-opt.]
[ref...]

Lit les fichiers référencés et écrit leur contenu sur la sortie standard

ex : cat fic1 fic2

Concaténation des fichiers et affichage sur la sortie standard.

-s : Mode silencieux (aucun message si le fichier n'existe pas
-u : Sortie ne passant pas par un tampon
-v : Les caractères non imprimables sont visualisés.

Tail
[-opt.]
[-nbre]
[ref-fichier]

Extraction de la fin d'un fichier, le nombre suivant n spécifie la distance (mesurée en nombre de lignes par défaut si option 1=l ;

ou si option1=b mesuré en nombre de blocs;

option 1=c mesuré en nombre de caractères).

Par défaut, la valeur de ce nombre est 10 si +10 il est spécifié une distance % au début du fichier.

 

 

pg[-nbre]

nbre ligne par page visualisation de fichier en mode de page. Permet de visualiser les fichiers dans les deux sens.

More[+nbre][+/expression ][ref...]

Affichage page par page.

Affichage commençant à la lignee numéro donnée,

Affichage commençant à la ligne contenant un motif.

cp[-opt.] ref1[ref2]

refdest

Recopie physique de 1 ou plusieurs fichiers, si le réf-dst n'est pas la référence de répertoire il doit y en avoir une seule référence source.

-i: demande de confirmation,
-r: si référence source est un répertoire, il y a recopie de la sous-arborescence.

Il y a création d'un noeud i-noeud.

Contenu d'un répertoire ou caractéristique d'un fichier (suite)

rm fich1 fichier2

Effacement des liens dans les répertoires.equivalent à un effacement des fichiers (pas de façon physique)

-rm-r : suppression récursive d'une arborescence de lien, à partir d'un lien d'un répertoire donné.

Pas nécessaire d'avoir un droit d'ecriture sur le fichier à supprimer, par contre il faut avoir sur le répertoire contenant le lien à supprimer.

-rm-i : demande de confirmation.

ln [-f]
[-i][-s]
fic_sce

Synonyme, il permet de créer un nouveau lien sur un ou plusieurs fichiers existants, c'est-à-dire des entrées dans un ou plusieurs répertoires associées à un numéro de fichier.

Si l'option s n'est pas utilisée, on parle de lien physique. Les fichiers sur lesquels les liens doivent être crées ne peuvent être des répertoires et les répertoires dans lequels les liens sont crées et doivent appartenir au même disque logique que les fichiers. Un lien physique permet la création d'un synonyme pour un fichier. Sans création d'un nouveau couple (numéro, nom) dans la table des fichiers catalogues (+ dans la table des références).

Si l'option s est utilisée on parle de lien symbolique, il y a création d'un fichier de type lien symbolique dont le contenu est la référence du fichier par lequel le lien est désigné dans la demande (Donc création d'un nouveau couple).

Ex : on peut ainsi repérer des fichiers situés sur des machines Unix différentes.

un couple nom_i-node, le lien logique création de deux i-nodes, et cela permet de faire le lien entre fichiers sur machines différentes. Cette commande fait gagner du temps et de l'espace.

$ ln_s

prog.c/users/stri96/billy/projet/p.c

<=> un lien entre prog.c et /users

 

Contenu d'un répertoire ou caractéristique d'un fichier (suite)

diff[-option] ref-1 ref-2

Permet de comparer les contenus des deux fichiers.

 

 

-b : permet de ne considérer dans les fichiers que les caractères non séparateurs, c'est-à-dire différent de <space> et de <tab>.

Commande retournant les différentes lignes entre les deux fichiers, ainsi que les numéros de ces lignes à modifier dans les deux fichiers pour les rendre identiques.

(diff ne fait pas une comparaison ligne à ligne).

cmp-[option] ref 1 ref 2 :

Retourne le numéro de la ligne et le rang du premier caractère différent (comparaison ligne à ligne).

Il y a code de retour pour cette CMP :0 : fichier identiques,

1 : fichier différent,
2 : une erreur,
4 : affiche toutes les différences.

cut -c liste

[fich] :

Extrait la position de chaque ligne d'un fichier -c liste --> définit la position dans la ligne du caractère sélectionné.

Ex :

cut-c 1-7, 20-fichier : extrait dans chaque ligne du fichier les 7 premiers caractères et tous les caractères du fichier à partir du 20 ième fichier.

find ref-répertoire arguments

Permet de rechercher récursivement dans les différents répertoires les fichiers qui satisfont l'expression booléenne déduite des arguments :

 

 

Exemple :

find billy/projet -name "*.c"

" pour despécialiser sinon serait interprété par le Shell.

find billy/projet -name "*.c" -exec ls -il {}\

Recherche dans projet les noms de fichiers .c et leurs appliquent ls -il.

 

Contenu d'un répertoire ou caractéristique d'un fichier (suite)

grep[-option]expres-sion

[fich1]
[fich2]

Recherche l'expression dans les fichiers et chaque ligne ayant cette expression s'affiche sur la sortie standard.

-c : seul le nombre de ligne ayant l'expression est ecrite.
-v : seuls les lignes ne contenant pas l'expression sont affichées.
-l : les noms des fichiers contenant cette expression sont affichés.
-n : chaque ligne est précédée de son numéro dans le fichier qui le contient.

Exemples :

grep -c "forc" *.c <=> dans quel fichier source du répertoire on a forc.

sort
[-opt.]
[+pos1]
[-pos2]
fichier1[-0 fic1
_sortie]

Fusionne le contenu des fichiers donnés en paramètre et l'affiche trié selon les critères et par défaut selon les codes ASCII.

-o : redirection du résultat dans fichiers1 sortie.
-d : seuls les chiffres, lettres, espaces et tabulations sont significatifs dans les comparaisons.
-n : les chaines numériques en début de ligne sont triées numériquement
-f : pas de distinction entre minuscule et majuscule.
-r : ordre inverse
- tx : les car x sont utilisés comme séparateur de chaine;
- u : un seul exemplaire de lignes identiques est conservé.

[+pos][-pos] : si lignes découpées en champs, défini une clé de tri commençant à la premième position et qui finit à la deuxième position.

Contenu d'un répertoire ou caractéristique d'un fichier (suite)

wc [options][réf-fichier]

compte pour chaque fichiers donné en référence le nombre de ligne (l), mots (w), caractères (c) suivant l'option choisie

- l,
- w,
- c.

par défaut les 3 valeurs sont fournies.

file[ref]

essaie de classifier le fichier : ascii, binaire, soure.c ...

touch

[-acm] [-r ref] [-t date] ref

permet de modifier les dates de dernier accès en lecture (option -a) ou en écriture (m). Par défaut les deux dates sont modifiées la date attribuée est la date du système, on peut attribuer la date de dernière consultation d'un fichier si on met -r ref

Commandes de gestion de répertoire

mkdir [-opt.]

ref :

Crée des répertoires vides, c'est-à-dire ne contennant que les noms avec . et .. pour le répertoire courant et le père.

Les droits d'accès pour l'ouverture sont à vérifier, selon le système.

-p :tous les répertoires intermédaires inexistant sont crées,
-m mode: les répertoires sont crées avec les droits spécifies par mode

Exemple :

mkdir -p projet/c util/pp

(on est sur projet et on veut crée pp il crée aussi c util).

 

 

Commandes de gestion de répertoire (suite)

pwd

=print working directory

visualise la référence absolue du répertoire courant de travail.

cd

pour se déplacer dans l'arborescence du système de fichier sans paramètre, le répertoire privé de l'utilisateur devient le répertoire de travail

Droit en x pour cd sur le répertoire
pushd <rep> idem que cd mais il y a mémorisation du répertoire courant,

popd : retour au répertoire précédent

rmdir
[-f][-i]
[-p] ref-rép.

permet de supprimer une entrée correspondant à un des répertoires vides, c'est-à-dire,

ne contenant que . et .. la suppression d'une telle entrée ne suppose aucun droit sur le répertoire lui-même mai sur son père (en x/droits de recherche, w/droit d'écriture).

-f : suppression forcée (annulation de l'effet i),
-i : demande de confirmation,
-p : provoque la suppression du répertoire père si il est vide et ceci se poursuit tant que le père est vide.

!!! un répertoire non vide est inéffacable !!!

Il est possible à un processus de supprimer son répertoire de travail, celui d'un autre aussi.

Gestion des protections

chown [-option] ident-utilisateur ref

Permet de rendre l'utilisateur désigné par son numéro, soit par son nom de login, propriétaire des fichiers en référence.

Seul le propriétaire du fichier, l'utilisateur privilégié peut faire cela. Il faut faire attention si on change les droits de propriété c'est fini.

chmod argumen ref

Modifie les droits d'accès aux fichiers référencés (seuls les proprétaires d'un fichier et l'utilisateur privilégié peuvent le faire).

QUI ?

u : pour le propriétaire,
g : pour le groupe,
o : pour les autres,
a : pour tous.
PERMISSION ?
+ : autorisation,
- : interdire,
= : pour donner certaines permissions et supprimer les autres.
OPERATION ?
r : pour lire,
w : ecrire,
x : executer.

Exemples :
chmod u+x toto (ajouter au propriétaire le droit en x)

chgrp [-option] ident-group ref

change le propriétaire du fichier.

ident-le groupe = soit un numéro de groupe, soit un nom de groupe

(la correspondance nom/numéro est faite dans le fichier /ect/group.)

Bien sur seul le propriétaire d'un fichier et le super utilisateur peut faire cela.

umask [valeur]

Installe un masque appliqué aux droits d'accès dans les fichiers à leur création. Son argument, la commande donne la valeur courante du masque

Il faut le mettre par défaut dans son .login

valeur conseillée :

Gestion des processus

ps

[-adeff]

fournit des informations sur les processus actif du système, les options permettant d'une part de spécifier les ensembles de processus particuliers et les caractéristiques à visualiser pour chacun d'eux. Utilisée sans option : elle ne traite que les processus associés au même terminal que la commande ps.

ps -l ==>
f : indicateur de l'état du processus en mémoire,
s : état du processus
r : actif,
s : sommeil,
t : tracé ou stoppé,
z : terminé,
w : en attente de work.
uid : identité du propriétaire du processus,
pid : numéro du propriétaire père,
stty : time : temps d'éxécution en uc.

kill -signal pid

kill -9 1320 : on envoie un signal 9 au pid = 1320 ==> arrête toi !

 

LISTE DES FIGURES

Fig 1: Présentation d'une page web du site http://atlas.irit.fr 6
Fig 2: Présentation d'une page web du site http://atlas.irit.fr 14
Fig 3 :Présentation de l'écran à l'ouverture de Tétralogie 15
Fig 4 : Présentation de la barre des menus 16
Fig 5 :Présentation de la fenêtre de File Manager 17
Fig 6 : Représentation schématique de l'ensemble des opérations a effectué pour un traitement 19
Fig 7 : Exemple d'une notice bibliographique de la base Biosis. 25
Fig 8 : Exemple du contenu du fichier "basededonnes" correspondant 26
Fig 9 : Présentation de la fenêtre de calcul des fréquences 28
Fig 10: Présentation de la fenêtre de synonymie 30
Fig 11: Représentation schématique des opérations du second comptage 31
Fig 12 : Présentation de la fenêtre de création de filtres 32
Fig 13: Représentation schématique des premières étapes de la cooccurrence de multi-termes 36
Fig 14: Présentation d'une notice comprenant le nouveau champ MTM 39
Fig 15: Opérations nécessaires pour le comptage de mots composés 40
Fig 16: Constitution des descripteurs pour une analyse multi-base 42
Fig 17: Représentation schématique des perspectives en pré-traitement de document Web 44
Fig 18: Présentation de la fenêtre du menu global 45
Fig 19 : Présentation de la fenêtre du menu général47
Fig 20: Présentation de la fenêtre de calcul des cooccurrences simples 49
Fig 21 : Présentation de la fenêtre du menu présentation des résultats 50
Fig 22: Présentation du tableur et de la fenêtre sur les opérations générales 54
Fig 23 : Présentation de l'infographie zoom 59
Fig 24 : Présentation de la fenêtre des histogrammes associés 62
Fig 25 : Présentation de la fenêtre d'une AFC 64
Fig 26 : Présentation de la fenêtre d'une CAH 67
Fig 27 : Présentation du format d'une notice bibliographique de la INSPEC 86
Fig 28 : Présentation de la structure du fichier "basededonnees" associée à la structure de la notice bibliographique des figures 27 87
Fig 29: Présentation du format d'une notice bibliographique de la base Pascal 88
Fig 30 : Présentation de la structure du fichier "basededonnees" associée à la structure de la notice bibliographique des figures 29 88
Fig 31 : Présentation du format d'une notice bibliographique de la base Chemical Abstract 89
Fig 32 : Présentation de la structure du fichier "basededonnees" associée à la structure de la notice bibliographique de la figure 21 Le contenu de fichiers associés 89
Fig 33 : Présentation du contenu d'un fichier "AU.ind" 90
Fig 34 : Présentation du contenu d'un fichier "AU.indF" 91
Fig 35 : Présentation du contenu d'un fichier "AU.indA" 92
Fig 36 : Présentation du contenu d'un fichier "AU.Syn" 93