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A
Acquisition de l’information (collecte) : Phase du cycle de veille pendant laquelle les textes contenant les informations pertinentes sont recueillis et conservés.
Axe de surveillance : "Description ou caractérisation de thèmes d'information"
Adjacent :Deux sommets sont adjacents s'ils sont connectés par une arête.
Arête : Une arête est un lien non orienté entre deux sommets.
Arc : Un arc est un lien orienté entre deux sommets.
Algorithmique : Étude de la résolution de problèmes par la mise en oeuvre de suites d'opérations élémentaires selon un processus défini aboutissant à une solution.
ACP : Analyse en Composantes Principales. Méthode d’analyse s’appliquant aux variables numériques.
ACP réduite : Lorsque les données sont de même nature la métrique euclidienne est utilisable, mais elle va privilégier les caractères à forte dispersion. Dans tous les autres cas, il convient de normaliser les données en les divisant par leur écart type. Cette technique offre de nombreux avantages, car elle permet de s'affranchir de la notion d'unité et elle conduit à un rééquilibrage entre les caractères analysés. Dans le cas des tableaux de contingence, cette normalisation conduit à traiter tous les caractères sur un même pied d'égalité, même si certains d'entre eux sont très peu présents.
ACM : Analyse des Correspondances Multiples. Méthode d'analyse des correspondances s'appliquant aux variables qualitatives et à l'étude de tableaux disjonctifs complets. Tableaux binaires dont les lignes sont des individus ou observations et les colonnes la juxtaposition des modalités de réponse à des questions (les modalités de réponse à une question s'excluant mutuellement).
AF : Analyse Factorielle. Famille de méthodes statistiques d'analyse multidimensionnelle constituée des méthodes d’analyse factorielle (ACP, AFC, ACM, …), s'appliquant à des tableaux de nombres, qui visent à extraire des "facteurs" résumant approximativement par quelques séries de nombres l'ensemble des informations contenues dans le tableau de départ.
AFC : Analyse Factorielle des Correspondances. Conçu principalement pour traiter des tableaux de fréquence. Peut être appliqué à d’autres types de tableaux.
AFCM : Analyse Factorielle des Correspondances Multiples. On considère p variables qualitatives (p >= 3) notées {Xj ; j=1, …, p}, possédant respectivement cj modalités, avec c = . On suppose que ces variables sont observées sur les mêmes n individus, chacun affecté du poids 1/n. Soit X = [Xp] … [Xp] le tableau disjonctif complet des observations (X est n X c) et B = X’X le tableau de Burt correspondant (B est carré d’ordre c, symétrique).On appelle Analyse Factorielle des Correspondances Multiples (AFCM) des variables (X1,…, Xp) relativement à l’échantillon considéré, l’AFC réalisée soit sur la matrice X soit sur la matrice B.
Apax : Chose dite une seule fois. Forme dont la fréquence est égale à un dans le corpus (apax du corpus) ou dans une de ses parties (apax de la partie).
B
Benchmarking : Etalonnage de l'entreprise par rapport à une autre entreprise (concurrente ou d'un autre secteur) considérée comme particulièrement performante sur une fonction (service clientèle, coûts industriels, ….). Le processus peut être continu et alors être intégré au système de veille.Biparti : Un graphe est biparti si ses sommets peuvent être répartis en deux sous-ensembles disjoints U et V tels que chaque lien relie un sommet de U à un sommet de V. Un graphe biparti est complet si tous les sommets de U sont connectés à tous les sommets de V.
Boucle : Une boucle est une arête reliant un sommet à lui-même.
Base de données : Ensemble d'informations regroupées sous la forme d'enregistrements stockés sur un système de fichiers logique (fichiers) ou physique structurés et organisées de manière à pouvoir être facilement manipulées.
Base de connaissances : Une base de connaissance regroupe des connaissances spécifiques à un domaine spécialisé donné, sous une forme exploitable par un ordinateur. Elle peut contenir des règles (dans ce cas, on parle de base de règles), des faits ou d'autre représentations. Si elle contient des règles, un moteur d'inférence - simulant les raisonnements déductifs logiques - peut être utilisé pour déduire de nouveaux faits.
C
Cartographie (ou Mapping) : Représentation visuelle des résultats de recherche ou des rapports de veille. Ils se présentent généralement sous forme de cartes qui indiquent les relations directes et indirectes identifiées au cours du cycle de veille.Champ de veille : Ensemble homogène des données faisant l'objet d'une veille ; ex : dans une veille concurrentielle : les sociétés concurrentes directes ou les produits de substitution.
Chaîne : Une chaîne est une suite finie de sommets dont deux sommets successifs sont reliés par une arête. La chaîne est dite simple si elle n’utilise pas deux fois la même arête.
Chemin : Un chemin est une suite finie de sommets dont deux sommets successifs sont reliés par un arc.
Circuit : Dans un graphe orienté, on appelle circuit un chemin dont l’origine et l’extrémité sont identiques. Si le chemin est élémentaire, c'est-à-dire ne passe pas deux fois par un même sommet, on parle de circuit élémentaire.
Classe connexe : Dans un graphe non orienté, une classe simplement connexe est une classe d’équivalence pour la relation qui lie deux sommets par une chaîne. Dans le cas d’un graphe orienté on parle de classe fortement connexe. La relation d’équivalence devient alors la relation qui lie deux sommets par un circuit.
Cycle : Un cycle est une chaîne simple dont les deux extrémités coïncident.
Caractère : Un cycle est une chaîne simple dont les deux extrémités coïncident.
Caractères délimiteurs / non-délimiteurs : Distinction opérée sur l'ensemble des caractères, qui entrent dans la composition du texte permettant aux procédures informatisées de segmenter le texte en occurrences* (suite de caractères non-délimiteurs bornée à ses extrémités par des caractères délimiteurs). On distingue parmi les caractères délimiteurs:
• les caractères délimiteurs d'occurrence (encore appelés "délimiteurs de forme") qui sont en général : le blanc, les signes de ponctuation usuels, les signes de préanalyse éventuellement contenus dans le texte.
• les caractères délimiteurs de séquence : sous-ensemble des délimiteurs d'occurrence correspondant, en général, aux ponctuations faibles et fortes contenues dans la police des caractères.
• les caractères séparateurs de phrase : (sous-ensemble des délimiteurs de séquence) qui correspondent, en général, aux seules ponctuations fortes.
Classification par analyse de connexité : Dans ce cas, la matrice individus/variables ou la matrice de contingence croisant deux types de caractères sur une population donnée, est considérée comme celle d’un graphe non orienté dont on va rechercher les composantes simplement connexe. Comme la simple connexité est une relation d’équivalence, nous obtenons une partition de l’unité en différentes classes indépendantes les unes des autres. Si le graphe issu de la matrice est simplement connexe (une seule classe), il est alors possible de partiellement le déconnecter en enlevant les liens faibles (ici les arêtes de valeur 1 ou 2). Le tri fait alors apparaitre des classes faiblement liées que l’on peut considérer comme représentatives de la structure des données analysées.
Classification ascendante hiérarchique : Les méthodes hiérarchiques produisent des partitions en classes imbriquées de plus en plus grandes, le nombre de classes n’est pas connu à priori, plusieurs partitions imbriquées peuvent être proposées. La classification ascendante hiérarchique (C.A.H.) consiste à regrouper les individus en classes en fonction de deux critères:
• les individus d’une même classe sont le plus semblable possible,
• les classes sont les plus disjointes possibles. Pour cela, nous avons besoin d’une mesure globale de la proximité des individus à l’intérieur de chaque classe et de la distance interclasse pour apprécier la qualité de la partition obtenue. Comme il n’est pas envisageable d’évaluer toutes les partitions pour ne garder que la meilleure au sens du critère choisi (problème trop fortement combinatoire), il est donc exclu de trouver cette meilleure partition
Cooccurrence : Présence simultanée, mais non forcément contiguë, dans un fragment de texte (séquence, phrase, paragraphe, voisinage d'une occurrence, partie du corpus, …) des occurrences de deux formes données.
Corpus : Ensemble limité des éléments (énoncés) sur lesquels se base l'étude d'un phénomène linguistique. En lexicométrie, il s’agit de l’ensemble de textes réunis à des fins de comparaison, servant de base à une étude quantitative.
D
Degré : Le degré (ou la valence) d'un sommet est le nombre d'arêtes ayant une extrémité en ce sommet. Dans un graphe orienté, le degré est décomposé en demi-degré intérieur et demi-degré extérieur, (dont la somme est le degré du sommet du graphe non orienté correspondant).
Donnée : Représentation d'une information sous une forme conventionnelle destinée à faciliter son traitement.
Délimiteurs de séquence : Sous-ensemble des caractères délimiteurs de forme correspondant aux ponctuations faibles et fortes (en général – le point, le point d'interrogation, le point d'exclamation, la virgule, le point virgule, les deux points, les guillemets, les tirets et les parenthèses).
Dendogramme : Représentation graphique d'un arbre de classification hiérarchique, mettant en évidence l'inclusion progressive des classes.
E
Ensemble d'articulation : C'est un ensemble de sommets tels que leur suppression augmente le nombre de composantes simplement connexes du graphe initial. Les graphes connexes résultants sont appelés pièces relativement à l'ensemble d'articulation considéré.
F
Facteur : Variables artificielles construites par les techniques d'analyse factorielle permettant de résumer (de décrire brièvement) les variables actives initiales.
Forme ou "forme graphique" : L’archétype correspondant aux occurrences identiques dans un corpus de textes, c'est-à-dire aux occurrences composées strictement des mêmes caractères non-délimiteurs d'occurrence.
Fréquence (d'une unité textuelle) : Le nombre de ses occurrences dans le corpus.
Fréquence relative : La fréquence d'une unité textuelle dans le corpus ou dans l'une de ses parties, rapportée à la taille du corpus (resp. de cette partie).
G
Graphe simple :De manière intuitive, un graphe non orienté est un ensemble fini de points appelés sommets (ou nœuds) connectés par des liens appelés arêtes. De manière plus formelle, un graphe simple est constitué d'un ensemble de sommets V et d'un ensemble de couples non ordonnés d'éléments distincts de V appelés arêtes. Tous les graphes ne sont pas simples. Deux sommets peuvent être reliés par plusieurs arêtes créant ainsi un multigraphe. Un sommet peut également être relié à lui même par une arête appelée boucle, conduisant à un pseudographe. Enfin, les liens peuvent être orientés définissant ainsi un graphe orienté.
Graphe complet : Un graphe complet avec n sommets est un graphe pour lequel chaque sommet est relié à tous les autres. Il existe un lien (arête ou arc) entre chaque paire de sommets.
Graphe orienté : Un graphe orienté est un graphe composé de sommets dont les liens sont matérialisés par des arcs notés (a, b). Le sommet a est le sommet origine de l'arc et b est le sommet extrémité.
Graphe planaire : Un graphe est planaire s'il peut être dessiné sur un plan sans que les arêtes ou les arcs (cas orienté) ne se croisent.
Génie logiciel : Ensemble des méthodes, des techniques et des outils concourant à la production d'un logiciel, au-delà de la seule activité de programmation.
H
Homogénéisation : L'homogénéisation est une opération de fractionnement des particules en suspension. En réduisant la taille de ces particules, l'homogénéisation est souvent utilisée dans l'industrie des boissons pour éviter la sédimentation, augmenter la viscosité ou obtenir une meilleure texture.
Hypertexte : Un système hypertexte est un système contenant des nœuds liés entre eux par des hyperliens permettant de passer automatiquement d'un nœud à un autre. Un document hypertexte est donc un document qui contient des hyperliens et des nœuds.
I
Icône : Sur un écran, symbole graphique qui représente une fonction ou une application logicielle particulière que l'on peut sélectionner et activer à partir d'un dispositif tel qu'une souris.
Information : Élément de connaissance susceptible d'être représenté à l'aide de conventions pour être conservé, traité ou communiqué.
Interactivité : L'interactivité est une activité nécessitant la coopération de plusieurs êtres ou systèmes, naturels ou artificiels qui agissent en ajustant leur comportement. L'interactivité est souvent associée aux technologies permettant des échanges homme-machine (voir interface homme-machine). Toutefois elle est présente dans toutes les formes de communication et d'échange où la conduite et le déroulement de la situation sont liées à des processus de rétroaction, de collaboration, de coopération entre les acteurs qui produisent ainsi un contenu, réalisent un objectif, ou plus simplement modifient et adaptent leur comportement.
Interface : Jonction entre deux matériels ou logiciels leur permettant d'échanger des informations par l'adoption de règles communes, physiques ou logiques. Information blanche : "Information aisément et licitement accessible" (médias, manifestations commerciales, ...)
Information formelle : Donnée qui a été rédigée ou diffusée sur un support (papier, multi média, son, image, …)
Information grise : "Information licitement accessible, mais caractérisée par des difficultés dans la connaissance de son existence ou de son accès" (contenu de banques de données, interviews d'experts, …)
Information informelle : Donnée recueillie auprès d'une source orale ou n'ayant pas été explicitement mise en forme pour publication.
Information noire : "Information à diffusion restreinte et dont l'accès ou l'usage est explicitement protégé", nécessite une autorisation pour être obtenue légalement.
Intelligence économique : "Ensemble des actions coordonnées de recherche, traitement et de distribution en vue de son exploitation, de l'information utile aux acteurs économiques. Ces divers actions sont menées légalement avec toutes les garanties de protection nécessaires à la préservation du patrimoine de l'entreprise, dans les meilleurs conditions de qualité, de délais et de coût". "La notion d'intelligene économique implique le dépassement des actions désignées par les vocables de documentation, de veille, …" selon (Martre, 1994).
Identification : Reconnaissance d'un seul et même élément à travers ses multiples emplois dans des contextes et dans des situations différentes.
Index :Liste imprimée constituée à partir d'une réorganisation des formes et des occurrences d'un texte, ayant pour base la forme graphique et permettant de regrouper les références relatives à l'ensemble des occurrences d'une même forme.
Intelligence Artificielle :Désigne la simulation des mécanismes de la pensée par un ordinateur. AI : abréviation anglaise.
Intelligence économique: L’intelligence économique est l'ensemble des activités coordonnées de collecte, de traitement et de diffusion de l'information utile aux acteurs économiques en vue de son exploitation. On peut y ajouter les actions d'influence et de notoriété. Elle se différencie de l’espionnage économique et/ou industriel car elle se développe ouvertement et utilise uniquement des sources et moyens légaux. La plupart des professionnels du secteurs la conçoivent dans un esprit d'éthique et de déontologie. Ils s'engagent souvent à respecter une charte dans ce domaine.
Intelligence compétitive :Techniques de gestion des sources ouvertes d’information pour s’assurer un avantage par rapport à la concurrence en intelligence économique.
Intelligence stratégique : L’intelligence stratégique consiste à anticiper les menaces et les opportunités de son environnement à la suite d’une collecte d’informations et recherches effectuées. L’intelligence stratégique est donc une occasion pour l’entreprise d’accroître sa compétitivité lors de la prise de décision
Intelligence Technologique : « Intelligence Technologique » est une Start’Up créée en janvier 2009 pour répondre et aider à accélérer les innovations portées par le marché grâce à des solutions « existantes » intégrées, pensées pour les contextes entreprises mais aussi de service public. Ces solutions regroupent deux mondes dans l’analyse et sa méthode d’implémentation : « Le Savoir Faire » et le « Savoir Être ».
Intelligence territoriale :L'intelligence territoriale consiste en de multiples approches dont la prise en compte systémique d'un territoire par la mise en réseau de ses acteurs pour son développement durable, l'amélioration de son attractivité humaine ou entrepreneuriale.
Intelligence économique territoriale (IET) :L'intelligence économique territoriale (IET) est l'application de l'intelligence économique à un territoire ou une région. Par abus de langage, il arrive qu'on la qualifie simplement d'intelligence territoriale, dont elle n'est qu'une de ses multiples facettes. L'objectif de l'intelligence économique territoriale est de développer l'activité économique d'un bassin d'emploi, autour de certaines activités considérées comme stratégiques pour ce territoire, et de favoriser le développement des emplois sur ce territoire.
Intelligence client : L’Intelligence Client fait essentiellement référence à toutes les interactions, communications et procédés où le client/administré est au cœur de la réflexion de l’entreprise/administration. Pour certains, il est plus facile de parler de relation client, pourtant sa mise en place et ses objectifs sont différents. Dans la relation client l’entreprise recherche avant tout à agir sur la satisfaction du client. L’Intelligence Client va plus loin en associant différents processus pour récolter l’information, l’utiliser et créer l’échange avec le client.
K
Knowledge Management : Management des connaissances Système mis en place dans l'entreprise pour identifier, collecter, traiter, stocker, diffuser les informations formelles détenues par les membres de l'entreprise ; également transformer de l'information informelle en information formelle.
L
Longueur : La longueur d'une chaîne (ou d'un chemin) est égale au nombre d'arêtes (ou d'arcs) la constituant.
Langage formel : Langage qui utilise un ensemble de termes et de règles syntaxiques pour permettre de communiquer sans aucune ambiguïté (par opposition à langage naturel).
Lemmatisation : Regroupement sous une forme canonique (en général à partir d'un dictionnaire) des occurrences du texte. En français, ce regroupement se pratique en général de la manière suivante :
• les formes verbales à l'infinitif,
• les substantifs au singulier,
• les adjectifs au masculin singulier,
• les formes élidées à la forme sans élision.
Lexical : qui concerne le lexique ou le vocabulaire.
M
Morphing de graphe : Transformation progressive d’un graphe en un autre par un traitement informatique.
N
Networking : Mode d’organisation fondé sur le déploiement et l’utilisation de réseaux .
Norme AFNOR XP X-50 053 : Description de la méthodologie globale à conduire dans la mise en place d’un cycle de veille. L’Agence Française de NORmalisation des recommandations. Elle décrit les phases principales du cycle de veille.
Nœud : Un synonyme de sommet.
O
Occurrence : Apparition d’un terme dans un corpus.
P
Point d'articulation : Un point d'articulation est un sommet dont la suppression augmente le nombre de composantes connexes. C'est un ensemble d'articulation réduit à un seul sommet.
Programmation par objets : Mode de programmation dans lequel les données et les procédures qui les manipulent sont regroupées en entités appelées objets.
Profil : (d'une ligne ou d'une colonne d'un tableau à double entrée) vecteur constitué par le rapport des effectifs contenus sur cette ligne (resp. colonne) à la somme des effectifs que contient la ligne (resp. la colonne).
Q
Question fermée : Question dont les seules réponses possibles sont proposées explicitement à la personne interrogée.
Question ouverte : Question posée sans grille de réponse préétablie, dont la réponse peut être numérique ou textuelle.
R
Requête : Expression formalisée d'une demande.
Réseau local : Ensemble connexe, à caractère privatif, de moyens de communication établi sur un site restreint pourvu de règles de gestion du trafic et permettant des échanges internes d'informations de toute nature, notamment sous forme de données, sons, images, etc.
Note : Le réseau local, ainsi défini en informatique, ne doit pas être confondu avec la notion de réseau local de raccordement, utilisée dans les télécommunications.
Rotations procustéennes : Le but est, ici, d’étudier l’évolution relative des points les uns par rapport aux autres, afin de connaître la typologie de leur dynamique. Pour cela, nous partons d’une matrice 3D croisant deux variables et le temps. Les instances du nuage sont modifiées, afin de les faire coïncider au mieux entre elles, et ce, en éliminant entre deux positions successives : la rotation moyenne, la translation moyenne, l’homothétie moyenne. Il est possible d’associer ces transformations avec les analyses factorielles. Pour les ACP et ACPr on peut indifféremment appliquer la transformation avant ou après l’analyse, par contre pour les AFC il faut impérativement analyser avant d’appliquer les rotations procustéennes car ces transformations génèrent des valeurs négatives incompatibles avec l’AFC. Au centre de la carte se trouvent les éléments qui évoluent de façon standard. A la périphérie certaines occurrences ressortent : elles traduisent des anomalies de l’évolution. Les trajectoires permettent éventuellement de détecter des stratégies.
S
Système de veille : "Ensemble structuré réunissant les compétences répondant à des besoins de veille" Il s'agit donc à la fois de la cellule de veille et des outils.
Signal : Elément d’information indiquant aux veilleurs une évolution de tendances dans le champ de veille. Le signal peut être qualifié de faible (germe annonciateur) ou fort (confirmation d'une tendance repérée - synthèse des positions et menaces d'un acteur).
Signal critique : "Information critique qui génère le déclenchement d'une analyse stratégique".
Source : Emetteur de l’information diffusée qui doit être mentionnée lorsqu’elle est sortie de son contexte.
Sourcing (ou sélection de sources) : Phase du cycle de veille de recherche et de sélection des sources. Elles doivent être surveillées et mises à jour régulièrement.
Séparateurs de phrases : Sous-ensemble des caractères délimiteurs de séquence correspondant aux seules ponctuations fortes (en général : le point, le point d'interrogation, le point d'exclamation).
Séquence : Suite d'occurrences du texte non séparées par un délimiteur de séquence.
Syntagmatique : qui concerne le regroupement des unités textuelles, selon leur ordre de succession dans la chaîne écrite.
Syntagme : Groupe de mots en séquence formant une unité à l'intérieur de la phrase.
T
Tableur : Logiciel de création et de manipulations interactives de tableaux numériques.
Traitement automatique des données : Ensemble des opérations réalisées par des moyens automatiques, relatif à la collecte, l'enregistrement, l'élaboration, la modification, la conservation, la destruction, l'édition de données et, d'une façon générale, leur exploitation.
Tableau de contingence : Tableau à double entrée dans lequel on dispose les modalités de la variable X en lignes et celles de Y en colonnes. Ce tableau est donc de dimension et a pour élément générique le nombre d’observations conjointes des modalités de X et de Y ; les quantités sont appelées les effectifs conjoints. La case à l'intersection de la ligne i et de la colonne j contient le nombre d'individus ayant la modalité i de la première variable et la modalité j de la seconde variable.
U
Usage de l'information : Ensemble de compétences ayant trait à l'usage et à la maîtrise de l'information sous quelque forme qu'elle se présente, de même qu'aux technologies qui y donnent accès : capacités, savoirs et attitudes reliés à l'identification de l'information, à la connaissance des sources d'information, à l'élaboration de stratégies de recherche et de localisation de l'information, à l'évaluation de l'information trouvée, à son exploitation, à sa mise en forme et à sa communication - le tout dans une perspective de résolution de problème.Utilisateur (informatique) : En informatique, le terme utilisateur est employé pour désigner une personne qui utilise un système informatique mais qui n'est pas nécessairement informaticien (par opposition au programmeur).
1. L'utilisateur humain qui n'a aucune compétence en informatique, qui utilise le système dans le cadre de son temps de loisir, celui-ci peut alors avoir un comportement proche d'une entrée aléatoire. C'est aussi ce type d'utilisateur qu'il faut convaincre dans le cadre de diffusion commerciale d'un système vers le grand public. Il peut adopter des comportements d'utilisateur au sens commercial.
2. L'utilisateur professionnel qui aborde le système dans le cadre de contraintes liées à son activité, les contraintes sur l'utilisation du système peuvent donc être très élaborées et arbitrairement inhumaines. Dans un but d'améliorer l'efficacité de cet utilisateur l'utilisation massive de résultats issue des expériences d'IHM est largement recommandée.
3. L'utilisateur avancé, qui connaît plusieurs détails de fonctionnement de son système, attend des réactions spécifiques et en connaît plusieurs limites. Cette catégorie regroupe essentiellement les humains qui sont plongés à longueur de journée dans les nouvelles technologies. Ce type d'utilisateur est pratique dans la mesure où il peut fournir une analyse du fonctionnement d'un système (rapport de bugs, évaluation d'interface, ...).
4. « L'utilisateur système » humain : cette catégorie relève et du développeur de système et de l'administrateur système. À ce niveau d'utilisation d'un système, on voit l'émergence d'une ou plusieurs formes de spécialisation sur des systèmes donnés. L'utilisateur peut avoir des connaissances très spécifiques d'un système et en maîtriser tous les aspects. En contrepartie, il est très rare qu'il puisse avoir ce niveau de connaissance pour une vaste catégorie de systèmes. (Par exemple, le concepteur de système de TAL ne doit probablement pas avoir le même niveau pour la conception d'une chaîne de construction automobile.).
5. « L'utilisateur système » machine : celui-ci est presque toujours très spécialisé, avec une mission définie formellement, il est souvent construit pour remplacer les utilisateurs de niveau 2, ou les décharger de contraintes arbitraires. Cet utilisateur est souvent une abstraction des autres formes d'utilisateurs utilisés pour simuler, modéliser le comportement d'un utilisateur inconscient ou malveillant.
6. L'objet, fonction, foncteur ou prédicat d'ordre supérieur : ils peuvent tous être définis comme étant des utilisateurs de ressources ou de résultats fournis par d'autres utilisateurs du même niveau. Souvent, afin de pouvoir les faire fonctionner séparément, ces utilisateurs disposent d'une interface formelle récapitulant la manière dont ils peuvent (utiliser/ou être utilisé) (une/par une) (ressource/utilisateur) extérieurs.
V
Veille : "Activité continue et en grande partie itérative visant à une surveillance active de l'environnement [de l'entreprise ou de l'organisation ] pour en anticiper les évolutions" Il s'agit donc d'un processus récurrent de recherche et collecte de l'information dont les données sont traitées selon une finalité propre au destinataire, dans une démarche d'intelligence économique La veille peut concerner toutes le fonctions de l'entreprise . La démarche globale de veille est généralement appelée veille stratégique.
Veille stratégique : Regroupement de l’ensemble des activités de veille, consistant en un processus anticipatif d’observation et d’analyse de l’environnement, suivi de la diffusion ciblée des informations utiles à la prise de décisions. La veille stratégique concerne les décisions qui engagent le devenir, l’évolution de l’entreprise ou de la collectivité en relation avec les changements de son environnement socio-économique.
Veille commerciale : Clients, fournisseurs, circuits de distribution.
Veille concurrentielle : Entreprises concurrentes ou susceptibles de le devenir (nouveaux entrants).
Veille environnementale : Cadre sociopolitique dont doit tenir compte l'entreprise (dont veille réglementaire, veille sociétale, veille groupes de pression, …).
Veille technologique : Produits, procédés de fabrication, évolutions technologiques et scientifiques (brevets).
Veille sectorielle : Offre, demande, conjoncture etc. sur un secteur d'activité.
Veille sociale : Monde du travail : syndicats, législation sociale, état des relations humaines dans l'entreprise.
Veille sociétale : Etat de la société, comportements sociaux (notions de catégories socio-professionnelles, de modes de vie, de sociologie….).
W
Web : Le World Wide Web, littéralement la « grande toile (d’araignée) mondiale », communément appelé le Web, le web, parfois la Toile ou le WWW, est un système hypertexte relié par le protocole http. Ce protocole fonctionne sur le réseau Internet et permet de consulter, avec un navigateur, des pages stockées sur des sites. L’image de la toile d'araignée vient des hyperliens qui lient les pages web entre elles.Web 2.0 : L'expression « Web 2.0 » désigne certaines technologies et des usages du World Wide Web qui ont suivi la forme initiale du web, en particulier les interfaces permettant aux internautes ayant peu de connaissances techniques de s'approprier les nouvelles fonctionnalités du web. Ainsi, les internautes contribuent à l'échange d'informations et peuvent interagir (partager, échanger, etc.) de façon simple, à la fois avec le contenu et la structure des pages, mais aussi entre eux, créant ainsi notamment le Web social. L'internaute devient, grâce aux outils mis à sa disposition, une personne active sur la toile. L'expression « Web 2.0 » utilisée par Dale Dougherty en 2003, diffusée par Tim O'Reilly en 2004 et consolidée en 2005 avec le position paper « What Is Web 2.0 » [3] s'est imposée à partir de 2007. L'expression « 2.0 » est maintenant utilisée comme un terme générique pour appliquer le concept du web 2.0 à d'autres domaines d'application.
Web sémantique : Le Web sémantique désigne un ensemble de technologies visant à rendre le contenu des ressources du World Wide Web accessible et utilisable par les programmes et agents logiciels, grâce à un système de métadonnées formelles, utilisant notamment la famille de langages développés par le W3C.
Weblog : Un blog (graphie alternative : blogue) ou un cybercarnet est un type de site Web, ou une partie d'un site Web. Comme son étymologie l'indique (web log signifie journal de bord sur le web en anglais), un blog est censé contenir régulièrement de nouveaux billets, c'est-à-dire des notes ou des articles agglomérés au fil du temps sur un sujet donné.
WordNet : Une ontologie linguistique qui couvre la plupart des mots anglais ordinaires
• WordNet est composée d’ensembles de synonymes (synsets), des termes regroupés en classes d’équivalence sémantiques, chaque terme appartenant à une catégorie lexicale donnée (nom, verbe, adverbe, adjectif).
• Chaque ensemble de synonymes représente un sens particulier d’un mot anglais. Un mot peut appartenir à plusieurs ensembles et plusieurs catégories lexicales.
• Les ensembles de synonymes sont associés par des relations sémantiques : hyperonymie- hyponymie (is-a), antonymie (relation entre ensembles de mots qui, par leur sens, s’opposent), etc.
Workflow : Workflow, littéralement "flux de travaux", est la représentation sous forme de flux des opérations à réaliser pour accomplir l'ensemble des tâches ou activités regroupées en un même processus métier. Le workflow permet la modélisation des processus métier dans le cadre d'une démarche plus globale BPM Business Process Management.